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Nostradamus vs Mademoiselle Lenormand : quand la voyance devient universelle


Nostradamus et Mlle Lenormand

(Ou comment un médecin à barbe du XVIe siècle et une cartomancienne du XIXe nous rappellent que l’intuition n’a pas de genre… ni d’époque !)


Introduction : Le duel improbable du siècle… ou de l’Histoire


Imaginez la scène…

👉 À ma gauche, Nostradamus : médecin du XVIe siècle, astrologue mystérieux, calculateur obsessionnel des astres, rédigeant des quatrains à la lueur de la chandelle.

👉 À ma droite, Mademoiselle Lenormand : cartomancienne du XIXe siècle, intime de Joséphine de Beauharnais, capable de voir l’Empire s’élever… et Napoléon chuter.


Deux visions du mystérieux. Deux visages de la voyance. Deux styles à des années-lumière l’un de l’autre.


Pourtant, qu’on le veuille ou non, ils parlent la même langue : celle de l’intuition. Une langue où le genre, l’époque, le lieu n'ont plus d’importance.


I. Nostradamus : l’homme des astres et des quatrains mystérieux


Nostradamus, c’est le patron de la voyance à la Renaissance. Le mec capable de rédiger des quatrains suffisamment cryptiques pour qu’on en débatte encore aujourd'hui (et qu’on fasse des vidéos YouTube du genre : « Et si Nostradamus avait prévu la fin du Monde… pour mardi prochain ? »).


👉 Ce qu’on oublie souvent, c’est que Nostradamus était avant tout un médecin.

Pour lui, la voyance était une manière de comprendre l’ordre du monde, de relier le microcosme du corps humain au macrocosme des astres.


Bref, la voyance était (aussi) une affaire de précision, où la rigueur du calcul côtoyait l’intuition du poète.


II. Mademoiselle Lenormand : la Dame du peuple et du jeu de cartes


Trois siècles plus tard, apparaît celle qu’on appelle la Sibylle de Paris : Mademoiselle Lenormand.

Une femme qui tire les cartes, qui parle à Joséphine de Beauharnais, qui annonce à Napoléon des nouvelles qu’il n’a pas envie d’entendre… et qu’on prend malgré tout au sérieux.


👉 Ce qu’elle apporte à la voyance, c’est justement cette sensibilité du peuple, cet accès à l’intuition brute, sans calculs compliqués.

Quelques cartes, quelques gestes, une parole juste… Et le regard du consultant devient soudain plus lucide, plus humain.


III. Et aujourd'hui ? Quand la voyance devient universelle


Ce qui relie Nostradamus à Mademoiselle Lenormand, malgré les siècles, malgré le genre, malgré la méthode, c’est justement cette capacité à capter l’invisible.

Une capacité qui n’a rien à voir avec le sexe, la nationalité ou la couleur du chapeau pointu qu’on porte pour l’occasion.


👉 Ce que la voyance moderne nous dit aujourd'hui, c’est justement que la sensibilité est universelle.

Une femme peut analyser des astres, un homme peut tirer les cartes, chacun·e peut relier le sensible à l’intelligible, le visible à l’invisible.


La voyance devient ainsi un lieu où la frontière du genre devient anecdotique, où l’intuition devient patrimoine commun.


Conclusion : Et si la vraie voyance était justement… humaine ?


Nostradamus et Mademoiselle Lenormand avaient chacun leur manière de sonder le mystère du monde.

Ce qui les unit ? Le goût de la vérité cachée, du signe à décrypter, du regard posé sur l’invisible.

Aujourd'hui, nous héritons de cela.

Une voyance où l’intuition devient universelle, où elle appartient à tous·tes.


Une voyance où chacun·e est invité·e à écouter, à ressentir, à comprendre… sans jamais s’enfermer derrière un genre, une époque ou une méthode.


👉 Et si le plus beau signe du temps était justement que nous avons tous, quelque part, un peu du regard de Nostradamus… et du jeu de cartes de Lenormand ?

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