🌸 31 août : Radhashtami, quand l’amour devient audacieux
- Yann Lecoq
- 22 août
- 3 min de lecture

✨ Préambule : l’hindouisme, un fleuve vivant
L’hindouisme n’est pas une religion au sens étroit du terme, mais une immense constellation spirituelle. Né il y a plus de 4 000 ans, il est aujourd’hui suivi par près d’un milliard de personnes, principalement en Inde et au Népal.
Plutôt qu’un dogme unique, l’hindouisme est comme un fleuve aux mille affluents : les Védas, les Upanishads, la Bhagavad-Gita, les Puranas… chacun apporte son eau, ses récits, ses couleurs. Ce n’est pas une vérité qui enferme, mais un océan qui accueille.
Dans cette immensité, les dieux et déesses sont autant de visages du divin. Chacun est une métaphore vivante, une porte d’entrée vers une dimension de l’âme. Et parmi ces figures, Radha et Krishna se distinguent : ils ne représentent pas seulement le sacré, mais l’amour dans sa forme la plus vibrante.
💫 Radha et Krishna : l’amour qui rit, qui ose, qui respire
Le 31 août, l’Inde célèbre Radhashtami, la naissance de Radha, compagne éternelle de Krishna.
Leur histoire n’est pas qu’un conte ancien : c’est une métaphore universelle de ce que nous cherchons encore aujourd’hui — de l’attention, de la complicité, de la sensualité.
Radha et Krishna s’aiment comme deux adolescents espiègles et comme deux âmes jumelles intemporelles. Elle rit de ses maladresses, il charme avec sa flûte, et ensemble ils rappellent que l’amour n’est pas une statue immobile mais une danse.
🌹 L’amour : une pratique quotidienne (et joyeuse)
Radha ne nous dit pas : « Aimez grand, aimez fort. »Elle nous souffle : « Aimez vrai, aimez présent. »
L’amour sacré se niche dans les détails : un café déposé sans un mot, une caresse sur le bras quand l’autre doute, un silence partagé qui n’a pas besoin d’être comblé.
Et oui, parfois aussi dans la complicité sexuelle — parce que le désir est une prière charnelle, une façon de dire : « Je choisis encore ton corps, je choisis encore ton souffle. »
L’amour, au fond, n’est pas un concept mystique : c’est un orchestre sensoriel, où les caresses, les rires et les confidences jouent la même partition.
🔍 Trois regards pour éclairer l’amour
🧠 Neurosciences
Les chercheurs l’ont montré : un câlin sincère libère de l’ocytocine, « l’hormone de l’attachement », qui réduit le stress et renforce la confiance.
Pas étonnant que Radha et Krishna soient toujours représentés dans une bulle de tendresse : leur amour n’est pas seulement spirituel, il est biochimique.
❤️🔥 Sexologue
« Le couple qui dure n’est pas celui qui fait l’amour le plus souvent, mais celui qui garde le désir vivant. Le désir, c’est moins la performance que l’inattendu : un mot chuchoté à l’oreille, un geste surprenant, une complicité qui fait rire avant de faire frissonner. »
🌍 Anthropologue
Dans presque toutes les civilisations, on retrouve des mythes semblables à Radha et Krishna. Cela prouve une chose : l’amour n’est pas qu’une émotion intime, il est une construction sociale et symbolique. Aimer, c’est inscrire son histoire dans un récit plus grand que soi.
🌸 Un rituel sensuel pour ce 31 août
Pas besoin de temples ni de processions pour honorer Radhashtami. Vous pouvez célébrer à votre façon :
Allumez une bougie rose ou blanche.
Écrivez une intention claire : « Je choisis la complicité, la joie et le désir authentique. »
Offrez à l’autre (ou à vous-même) un moment d’attention totale : un massage, un regard qui dure plus de trois secondes, une caresse qui devient méditation.
✨ Conclusion
Radhashtami n’est pas une fête réservée aux croyants hindous.
C’est une invitation universelle : oser aimer avec audace, cultiver la tendresse, et savourer la sensualité.
Parce qu’au fond, aimer n’est pas une idée… c’est une pratique vivante.
Et dans cette pratique, chaque geste, chaque rire, chaque pincoterie devient une célébration.
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